Description
Isabelle Dubrul Sculpteur en Bretagne (Livre 1)
Tirage courant
Papier Photo satiné souple- couverture souple- 42 Pages
Liens , réalisations et articles de presse sur Isabelle Dubrul, artiste sculpteur en bretagne
Livre recueil de photos réalisé par Vanvi Photographe , de Quelques Œuvres et dessins d’Isabelle Dubrul.
Isabelle DUBRUL – Parcours
Isabelle a pratiqué le dessin et le Modelage d’après modèle vivant aux Beaux-Arts de Paris, de 1980 à 1986. Dans l’atelier de Marcel GILI et du sculpteur CÉSAR .
Elle travaille le plâtre à partir d’une armature en fil de fer, ce qui donne à toute son œuvre, peinture, gravure ou sculpture, une structure sous-jacente. Ce travail lui a inspiré une série de bas-reliefs et sculptures en plâtre et toile qui nourrissent l’ossature et lui donne chair, subtilité, transparences.
Un long séjour à la casa Velazquez à Madrid et dans la région aride de la sierra de Gredos (1987-1991) lui fait prendre conscience des liens de l’homme et de la nature. Les roches qui affleurent dans le paysage et les murets de pierre qui délimitent les champs en contraste avec la végétation sont comme des parcelles de corps qui surgissent de la nature sauvage.
Revenue en Bretagne où elle vit, elle pratique la technique de la cire perdue qui donnera naissance à des arbres et des rigoles inspirées des eaux de ruissellement en bronze bruns, verts ou dorés.
Suite à une exposition, sur le Barrage de la Rance, de gravures grands formats tirées à l’atelier Tugdual Jégou à Cancale, Nicole Laurent-Catrice lui propose des poèmes qui donneront lieu à un grand livre : Corps perdu où les deux artistes se sont retrouvées autour du thème de l’os et du corps. Isabelle Dubrul poursuit leur collaboration avec des lavis autour de l’arbre, puis des empreintes sur une idée de rivière.
Le sculpteur CÉSAR a su m’amener vers la forme intérieure de l’enveloppe charnelle, celle qui me préoccupait déjà : le moule en creux, le négatif et son empreinte dans le plâtre, à la manière de GIACOMETTI, où le noyau prend la forme de l’intérieur et se structure en dedans.
Un long séjour à la casa Velazquez à Madrid et dans la région aride de la sierra de Gredos (1987-1991) lui fait prendre conscience des liens de l’homme et de la nature. Les roches qui affleurent dans le paysage et les murets de pierre qui délimitent les champs en contraste avec la végétation sont comme des parcelles de corps qui surgissent de la nature sauvage.
Cette nature sauvage a été le » Berceau » des torses, empreintes, reliefs en creux et a conforté ce travail du dedans, structure liée aux paysages de la terre, creusée par l’eau des rivières et des sources.
De retour en Bretagne, j’ai choisi un lieu propice, en écho à cette forme liée aux éléments naturels, l’eau a circulé dans les torses et rigoles en creux.
Puis, alternant sculptures et peintures, le souci de la profondeur et du relief en creux s’est précisé vers une écriture libérant ainsi le geste dans une danse avec la matière.
Suite à une exposition, sur le Barrage de la Rance, de gravures grands formats tirées à l’atelier Tugdual Jégou à Cancale, Nicole Laurent-Catrice lui propose des poèmes qui donneront lieu à un grand livre : Corps perdu où les deux artistes se sont retrouvées autour du thème de l’os et du corps. Isabelle Dubrul poursuit leur collaboration avec des lavis autour de l’arbre, puis des empreintes sur une idée de rivière.
C’est la rencontre avec les musiciens Christian Meghe en 2005 (percussionniste) puis Zap Pascal en 2007 (claviériste) tous deux expérimentant la matière sonore qui m’a permis de donner à ce travail une ouverture poétique dans l’improvisation gestuelle et corporelle où la musique et peinture prennent corps.
Dans les sculptures :
Une continuité perdure où l’eau creuse son sillon dans la matière, terre, plâtre ; pousse les formes à se superposer, se recouvrir, s’affirmer ; le vent creuse, polit et délite.
Ainsi, certaines œuvres d’Isabelle DUBRUL nous renvoient à des formes fouillées, creusées par l’action de l’eau ; un chemin en creux puis en relief, dessine l’intérieur et le contour d’un corps, d’un torse, d’un espace ….
D’autres pièces aux formes plus polies, plus calmes, en appellent au contraire au vide, à l’équilibre, au souffle que libèrent le vent et le temps sur le dehors des choses.
Isabelle DUBRUL aime et recherche ces oppositions entre l’aspect lisse du « plâtre direct » et les matières, les couleurs qui impriment l’action de la terre et du fer sur le plâtre blanc.
Dans d’autres pièces : le contraste de la terre rugueuse et du verre ou du bronze polit.